De l’ARC à LMC: Récit du centenaire

Jan Kennedy

Program Management

Pour Jan, devenir une ingénieure dans l’ARC était le rêve de toute une vie :

« J’adorais les maths, une matière de logique où la réponse est bonne ou mauvaise, sans équivoque et libre de toute opinion. J’adorais aussi les aventures et vivre de nouvelles expériences au lieu de vivre la même routine. Être ingénieure à l’ARC a permis une incroyable combinaison des deux aspirations ! »

Jan avait imaginé la journée où elle deviendrait une ingénieure de l’ARC depuis la septième année. Lorsqu’elle s’est jointe à l’ARC à 18 ans et a commencé à faire son expérience avec les forces aériennes, c’était la réalisation d’un rêve. C’est dans ces moments, dans sa rencontre avec la famille de l’ARC, dans l’achèvement de sa formation, et même à son premier vol, qu’elle a commencé à comprendre ce que signifiait vraiment de servir le Canada, une leçon qu’elle n’a jamais oubliée.

« Même si au début, je croyais que mes intentions étaient altruistes, je pense que j’étais trop jeune pour vraiment comprendre ce que signifiait servir son pays. Je pense que le secteur militaire m’a inculqué le sens de la fierté et de l’accomplissement qui découlent du fait d’être en service pour une grande cause. C’est plus facile d’être continuellement motivée et disciplinée au travail lorsque cela implique le service aux autres et leur protection. »

Un accomplissement de la liste des choses à réaliser ! Un vol à bord du F18 à la BFC Bagotville

Quelles autres leçons Jan a-t-elle apprises pendant son service à l’ARC ? Comment persévérer, rechercher l’excellence, et profiter de chaque expérience. 

« L’ARC m’a enseigné tellement de choses. Elle m’a appris la discipline et à ne pas fuir devant les difficultés. On n’a pas droit à l’échec, alors il faut se mettre au travail et persévérer. Elle m’a enseigné que l’excellence et la précision ne sont pas des objectifs à atteindre, ce sont des exigences lorsqu’un équipage aérien dépend de toi et de ton équipe pour leur donner un aéronef sûr. En tant qu’équipe qui travaille ensemble, c’est une exigence qui est atteignable. Elle m’a aussi appris que même les carrières les plus sérieuses donnent beaucoup l’occasion de s’amuser. »

Lorsque Jan a pensé à quitter le secteur militaire, elle hésitait à abandonner ce qui la passionnait. Cependant, lorsque sa fille a eu trois ans, cela l’a inspirée à trouver le moyen d’ajuster sa passion pour sa carrière tout en étant disponible pour sa famille. Une carrière auprès de Lockheed Martin s’est avérée être la voie à suivre pour y arriver.

Un poste chez Lockheed Martin Canada lui a donné l’occasion parfaite de continuer à contribuer à la défense aérienne du Canada tout en lui permettant de mettre sa fille au lit tous les soirs.

Cela fait maintenant huit ans que Jan travaille chez Lockheed Martin dans différents postes avec l’équipe du Service en soutien pour le CC-130J Hercules. Elle s’assure que la flotte des puissants Hercules du Canada soit opérationnelle, efficace, et sécuritaire pour l’ARC.

« Je me réveille tous les matins avec la même mission que j’avais lorsque j’étais dans le secteur militaire : assurer le vol des aéronefs pour qu’ils puissent aller dans le monde et accomplir des choses importantes. À plusieurs reprises, j’ai eu le sentiment qu’en tant qu’employée de Lockheed Martin qui fournit le service en soutien, j’ai une plus grande occasion de soutenir la mission du 436^e escadron de l’Hercules que lorsque j’étais dans le secteur militaire. »

L’équipe du Service en soutien de Lockheed Martin pour le CC130J

Jan qui a toujours considéré l’équipe de l’ARC comme une famille, considère maintenant aussi l’équipe de Lockheed Martin comme une famille.

« Je travaille toujours de près avec mes amis du secteur militaire, mais j’ai trouvé une nouvelle famille auprès de mon équipe de LM. Nous sommes une équipe très soudée avec un objectif commun. Le succès individuel est inutile à moins que toute l’équipe ne réussisse. Par exemple, l’élaboration de nouvelles conceptions de pointe en génie ne sera pas bonne si les documents qui indiquent au technicien comment mettre en place une réparation ne sont pas clairs ou que les fournisseurs ne livrent pas leurs pièces à temps. Nous travaillons ensemble pour la réussite de l’équipe et apportons à l’ARC un soutien de haut niveau et j’adore cela ! »

Que signifie le centenaire de l’ARC pour Jan ?

En tant qu’ingénieure, ce qui ressort le plus pour Jan est la façon dont l’ARC a évolué, innové, et pris de l’ampleur aux côtés du Canada au cours des 100 dernières années, créant les conditions pour un avenir solide et assuré.

« Le centenaire de l’ARC a une très grande importance pour moi parce qu’il marque un siècle d’excellence, de service, et d’innovation dans l’aviation. La célébration de ce jalon honore le courage et le dévouement de générations de femmes et d’hommes qui ont servi dans l’ARC, protégeant ainsi l’espace aérien canadien et contribuant à la paix et à la sécurité mondiales. C’est un hommage à l’héritage de l’aviation canadienne et à l’évolution de l’ARC comme une puissance technologique moderne et avancée.

La célébration de ce centenaire souligne également l’engagement soutenu de l’ARC à l’excellence, à l’innovation, et au leadership dans les domaines de l’aérospatiale et de la défense, créant ainsi une base solide pour l’avenir. »

Restez à l’affût pour le prochain récit dans cette série !